La cérémonie du 11 novembre a rassemblé 250 personnes. Elus, anciens combattants, sapeurs-pompiers, militaires, secouristes, policiers, professeurs, écoliers, collégiens, conseil municipal des jeunes, associations patriotiques et personnel communal se sont mobilisés pour honorer la mémoire les soldats tombés pour la France.
La jeunesse Mézoise a rendu un vibrant hommage aux 45 poilus Mézois morts au combat en 1916. Les collégiens ont travaillé sur les textes collectés auprès des Mézois. L’arrière arrière-petit-fils d’Albert Serveilles a lu les textes poignants de son aïeul qui a perdu la vie durant le conflit. Les élèves de Clemenceau ont relaté Verdun tandis que ceux de Jules Verne ont cité le nom des soldats morts au combat. Les élèves de l’école Hélianthe ont entonné la Marseillaise.
Comme le maire Henry Fricou le rappelait dans son discours : « Célébrer le 11 novembre jour de l’Armistice de 1918, c’est d’abord commémorer la fin d’un douloureux conflit qui fût, au début du 20ème siècle, le plus meurtrier de l’Histoire du Monde. Un terrible conflit dont nous commémorons le centenaire depuis l’année 2014. C’est fêter ce jour de 1918 où, enfin, ce conflit sanglant s’arrêtait, le jour où on voulait espérer que cette Première Guerre Mondiale serait bel et bien la dernière. »
A cette occasion, le maire a rendu un hommage particulier au sergent-chef Jean-Louis Navarro, « Mort pour la France » en ex-Yougoslavie, et dont le nom a été ajouté sur le monument aux morts de la Ville de Mèze.
Le cortège s’est ensuite dirigé jusqu’à la place Baptiste Milhau devant l’ancienne caserne de la « Cavallerie », hôpital militaire pendant la guerre. Henry Fricou a inauguré une plaque rappelant l’histoire de ce lieu.
Labellisée « Ville mémorielle de la Guerre 14-18 », la Ville de Mèze participe pleinement au devoir de mémoire collective.