La 31e édition du Festival de Thau se prépare en se conformant à toutes les contraintes sanitaires. Elle se déroulera du 19 au 29 juillet à Mèze et en itinérance dans d’autres communes du territoire.
Cet été, le 31e Festival de Thau s’installera dans le parc du château de Girard le jeudi 22 juillet pour une grande journée et soirée familiale en accès gratuit, avec des animations, des ateliers et de la musique bien sûr.
Puis, les traditionnelles grandes soirées s’enchaîneront du 23 au 25 juillet sur le port de Mèze, avec cette année, deux concerts par soir.
Jeudi 22 juillet : Grande journée et soirée familiale en accès gratuit
Jeudi 22 juillet , le 31e Festival de Thau s’installera dans le parc du château de Girard pour une grande journée et soirée familiale en accès gratuit, avec des animations, des ateliers et de la musique.
Au programme :
De 14h30 – 18h30 : une après-midi d’ateliers découverte (biodiversité et environnement, méditation , DIY (Do It Yourself), siestes littéraires, jeux)
Dès 18h : Soirée musicale avec
à 18 h : Sérénade des percussions du monde
à 18 h 30 : Plongée polyphonique
à 21 h 30 : concert de Bonbon Vodou
ENTRÉE GRATUITE – PAS DE RÉSERVATION
- Un marché d’artisans créateurs de l’esplanade jusqu’au port dès 15h
- Une braderie des commerçants de la ville toute la journée
- Des jeux en bois sur la place de la mairie de 16h à 20h
- L’organisation d’un jeu de piste pour gagner des places pour les soirées mézoises du Festival de Thau (Plus d’infos : ici)…et les restaurateurs de la ville accueilleront le public avec plaisir !
>> programme complet de jeudi 22 juillet
vendredi 23 juillet
Sérénade des percussions du monde de l’antenne de Mèze du Conservatoire à rayonnement intercommunal du bassin de Thau, en ouverture de soirée
Trio Mademoiselle
Création de Rodolphe Burger, Sofiane Saidi, et Mehdi Haddab
Le trio Mademoiselle correspond très exactement à la définition d’un « supergroupe » : les 3 personnalités qui le composent sont chacun soliste ou leader de différentes formations.
Si Sofiane Saidi, Rodolphe Burger et Mehdi Haddab ont décidé de former ce nouveau trio, c’est parce que leur rencontre d’un soir à la Dynamo était comme située à l’exacte intersection de leurs cheminements musicaux, sur les rives historiques du blues et du raï. L’évidence était criante : pour ces trois-là, qui bien sûr se connaissaient et avaient croisé le fer de nombreuses fois, il était grand temps de jouer en trio. Depuis, un album a été enregistré, et un nom trouvé : attention mesdames et messieurs, Mademoiselle est de sortie !
Suzane
Après un 1er EP remarqué, Suzane a dépassé l’ombre de l’anonymat et accéléré la cadence. Les quelques concerts des débuts se sont transformés en une tournée gigantesque. Il n’y a pas eu de palier de décompression pour la jeune artiste sudiste. Puis est venu le temps de son 1er album. Du rien, au tout !
Toï Toï, titre de son album, dans les arts de la scène, c’est ce que l’on se dit pour se souhaiter bonne chance avant une représentation. Affaire de superstition donc. Et puis, plus joli que le mot de Cambronne… « La première fois que je suis montée sur scène, on m’a dit Toï Toï, ça ne m’a jamais quitté depuis… ».
Phonétiquement, c’est encore le jouet, en anglais. Et Suzane aime jouer : se jouer des codes, et faire jouer ses histoires et ses personnages. Les petits mondes qu’elle édifie grâce à ses chansons, elle y tient. Ils lui sont chers ! Car ce sont des histoires vraies qu’elle nous conte.
Sur ce disque à la fois fier et inclassable, Suzane a composé des missiles à tête chercheuse. Des chansons qui ne font pas de prisonnier. Subtil croisement des genres, où les émotions ne sont jamais galvaudées. Ce disque est saisissant et furieusement vivant. Addictif, évident.
Suzane occupe toute la scène à elle toute seule, avec ses musiques préenregistrées, son micro et ses chorégraphies originales aux senteurs de danse contemporaine.
Nommée aux Victoires de la Musique 2021 dans la catégorie Artiste Féminine
Gagnante des Victoires de la Musique 2020, catégorie Révélation Scène.
samedi 24 juillet
HK « Petite terre »
Avec sa casquette vissée sur la tête, sa gouaille et ses bons mots, ses slogans comme autant de refrains, les mélodies chantantes qu’il partage avec ses ami.es saltimbanques, HK ne se lasse pas de cette étiquette qui lui colle à la peau, celle d’un poète social qui aime s’afficher aux côtés des gens qui luttent, pour eux-mêmes, pour les autres, ou pour une certaine vision du monde : solidaire, juste et fraternelle. Tel est son monde, tel est son univers, là où il se sent bien, là où il pense que sa musique est à la fois comprise et utile.
Avec ce nouvel album Petite Terre, le septième déjà, HK nous propose d’embarquer avec lui à nouveau, de prendre place dans sa camionnette nomade, remplie d’instruments venus des quatre coins du monde, de sacs d’utopies en vrac, de poudre étoiles, d’histoires de révoltes et d’espoir et… de sourires qui chantent.
Un album world à la française aux accents chtis, occitans, créoles, bretons ou encore berbères ; dans lequel on retrouve toujours le même amour des mots qui s’envolent, des mélodies nomades et des rythmes dansants.
Un voyage musical qui commence au cœur de nos terroirs pour nous inviter aussitôt à nous ouvrir sur le monde et à le parcourir en chansons. Un album nous parlant de Nous aujourd’hui, et de ces lendemains joyeusement solidaires auxquels on rêve encore, obstinément.
Il suffit d’avoir partagé un jour un de ses concerts pour savoir à quel point sa musique est entraînante. La scène est son jardin sans l’ombre d’un doute : il s’y amuse, il nous entraîne, il nous embarque, nous interpelle… Des rêves et des révoltes en partages, des sourires et des yeux qui brillent, un peu tout cela à la fois, du premier mot à la dernière note.
Têtes Raides
14 albums studios, 3 en public, 3 compilations, des musiciens qui changent de route puis reviennent quand d’autres arrivent et repartent. Têtes raides est un groupe musical poétique, militant et citoyen et les 30 ans de Ginette sonnent le retour de la formation originelle.
Les cheveux sont gris. Parfois clairsemés. Mais les têtes sont droites, pour ne pas dire raides. Dans une salle du studio Campus, entre Bastille et République, ce qui n’est peut-être pas un hasard, les musiciens répètent. Christian Olivier mène la barque, mégaphone à portée de voix, clope entre les doigts. Et autour de lui, toute la bande.
C’est le grand retour de ce groupe phare de la scène française, qui a toujours porté haut le drapeau citoyen des combats poético-musicaux. à l’origine issu du punk, le groupe s’est enrichi rapidement de mille instruments, qui viennent s’ébattre sur scène en concert et nous plongent dans une ambiance circassienne, cabaret. Leur retour pour fêter les 30 ans du 1er album Not Dead But bien raides, et du titre emblématique, Ginette, nous promet un spectacle bien vivant, et toujours la poésie noire, réaliste et l’humour décalé de Christian Olivier.
dimanche 25 juillet
Ballaké Sissoko
Dix doigts pour vingt et une cordes, et la magie opère, sûrement, posément. Maître de la kora, improvisateur et compositeur surdoué et passionné, Ballaké Sissoko est aujourd’hui l’un des grands musiciens du monde.
Héritier d’une longue lignée de djélis (équivalents des griots dans l’empire Mandingue), Ballaké Sissoko est devenu musicien dans l’orchestre de son père à l’âge de 13 ans, il a joué depuis sur les scènes du monde entier. On avait suivi avec bonheur déjà ses dialogues nocturnes, musiques de chambre à ciel ouvert avec le violoncelliste Vincent Segal.
Pour son nouvel album, Djourou, le musicien malien part à la rencontre d’autres sensibilités et convie, notamment, Camille, Oxmo Puccino, Salif Keita ou encore Arthur Teboul (Feu ! Chatterton).
« Ballaké Sissoko c’est une part d’histoire de la musique malienne, c’est un silence puissant, c’est une musique sacrée » témoigne le rappeur Oxmo Puccino, qui le considère comme un oncle. À sa manière, il est vrai, le joueur de kora fait figure d’ancien, puisqu’il a dans ses cordes plus de quarante années de bons et loyaux services auprès de cette harpe-luth devenue emblématique de toute l’Afrique de l’ouest, la kora.
Gaël Faye
7 ans après son 1er album studio, 4 ans après son premier roman Petit Pays qui a rencontré le succès phénoménal qu’on lui connaît, Gaël Faye est de retour avec un nouvel album, Lundi Méchant.
« Lundi Méchant » est un concept né à Bujumbura (Burundi). Au départ, il s’agit du nom des soirées organisées tous les lundis soirs dans la boîte de nuit le 5 sur 5 dans le quartier populaire et cosmopolite de Bwiza. Les client.e.s de cet établissement ont l’habitude de s’y retrouver tous les lundis à partir de minuit pour danser, boire et s’amuser jusqu’à l’aube […]. Se rendre aux « Lundi Méchant » c’est faire un pied de nez à la société moderne qui encadre l’individu dans des horaires et des carcans qui voudraient que l’on attende sagement le week-end pour s’amuser. Les “Lundi Méchant » sont là pour affirmer une indépendance de l’individu face aux temps réglés et aux horaires imposés par la société.
“Lundi Méchant” c’est commencer chaque semaine avec la volonté d’en découdre avec la vie, les difficultés du quotidien, les crises politiques et économiques qui nous ébranlent. C’est renverser sa perception du monde.
Un disque et des chansons pour digérer et ouvrir une nouvelle page pour un artiste qui ne se voit toujours pas choisir entre ses multiples talents. On y retrouve sa plume subtile et touchante, et des morceaux inédits prêts à nous faire chalouper !
Ouverture des portes à 19h
Retrouvez la programmation soirée par soirée et tous les détails sur www.festivaldethau.com