Un mas expérimental au Mourre Blanc

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De gauche à droite, André Vézinhet, président du Département de l’Hérault, Pierre de Bousquet de Florian, préfet de la région Languedoc-Roussillon, Philippe Ortin, président du CRCM, Christophe Morgo, conseiller général, André Lubrano, président du CEPRALMAR et Henry Fricou, maire de Mèze coupent le ruban inaugural de mas conchylicole expérimental.

« La profession conchylicole entre dans une nouvelle ère ». C’est en ces termes qu’Henry Fricou, maire de Mèze, a présenté l’initiative du comité régional conchylicole de Méditerranée (CRCM) de créer, dans le port de Mourre Blanc, un mas expérimental.
Il s’agit de la première structure de ce type sur le bassin méditerranéen.
Il a été inauguré officiellement le 18 novembre par le Préfet de Région, le Président du Département de l’Hérault, le président du CEPRALMAR, le maire de Mèze et le président du CRCM.
Ce mas est un véritable laboratoire consacré à la recherche et au développement. Il doit répondre à plusieurs objectifs :

L'intervention d'Henry Fricou, maire de Mèze, à l'occasion de l'inauguration du mas expérimental au Mourre Blanc
L’intervention d’Henry Fricou, maire de Mèze, à l’occasion de l’inauguration du mas expérimental au Mourre Blanc

– mener à terre les travaux qui ne peuvent pas être réalisés dans les tables et les filières (reproduction, nurserie, télécaptage, conservation de souches…) ;
– permettre de travailler en commun avec les chercheurs et les étudiants des universités et centres de recherche locaux en leur proposant des installations techniques ;
– soutenir les essais menés par des professionnels qui ne disposent des capacités techniques suffisantes pour développer leurs idées.
Le problème de la surmortalité des huîtres reste très préoccupant et ceci est tout particulièrement vrai en méditerranée où, à cause des conditions climatiques locales, les taux de pertes sont les plus élevés de France.
Afin de sortir la profession de sa large dépendance vis-à-vis des huîtres creuses, dont le naissain provient presque intégralement de l’atlantique, la profession conchylicole souhaite développer des techniques de production nouvelles et des espèces alternatives.
Les travaux menés par le CRCM, tels que le captage naturel d’huîtres en lagune et la reconnaissance génétique des huîtres résistantes, vont dans ce sens, mais l’absence de structure technique à terre ne permettait pas, jusqu’à présent d’atteindre ces objectifs. Désormais, la profession dispose d’un outil performant qui doit contribuer au développement et à l’avenir de la filière conchylicole méditerranéenne.