Mèze commémore le 11 novembre


Vendredi 11 novembre, Thierry Baëza, maire de Mèze, entouré d’Audrey Imbert, conseillère départementale et maire-adjointe, de Marcel Graine, conseiller délégué aux associations patriotiques, des élu(e)s du conseil municipal, des associations d’anciens combattants, des élu(e)s du Conseil Municipal des Jeunes, des secouristes de la SNSM, des représentants de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers et de nombreux Mézois, a commémoré la fin de la première guerre mondiale.

Le maire a notamment rappelé que « Mèze a payé un lourd tribut. Parmi les « poilus », 252 Mézois sont tombés au combat, « morts pour la France ». Beaucoup d’autres ont été blessés ». Avant d’ajouter « Nous sommes nombreux à nous souvenir et à affirmer notre volonté de vivre en paix. Et pourtant… la mémoire des Hommes est bien courte, car c’est bien dans une Europe en guerre que nous commémorons le 11 novembre. »

Marcel Graine, conseiller délégué aux associations patriotiques, a rendu hommage au poilu Alphonse Zerby, enfant de Mèze, qui repose dans le carré militaire.

Alphonse Zerby, né à Mèze le 19 décembre 1882, est appelé, début août 1914, a intégré le 4ème Régiment d’Infanterie Coloniale de Toulon avec lequel il participe à la campagne contre l’Allemagne dès le 12 août 1914. Avec ce régiment, il est engagé dans les combats de la vallée de la Meuse autour de Stenay, puis de Valansart et de la forêt d’Orval en Belgique, de la forêt de Jaulnay en Lorraine, et enfin à la bataille de la Marne. De septembre 1915 à septembre 1916, il participe à la bataille de Champagne puis à celle de la Somme. Atteint de tuberculose pulmonaire, il est temporairement réformé le 23 janvier 1917 et maintenu dans cette situation administrative par la commission de réforme du 15 juin 1917. C’est de cette maladie qu’il décède à l’aube du 15 octobre 1918 au domicile familial, rue des Ecoles à Sète. Il est décoré de la Médaille de la Victoire et de la Médaille Commémorative de la Grande Guerre. Ses trois enfants seront ensuite déclarés Pupille de la Nation en juin 1919.

Marcel graine précise « Comme tous ceux qui reposent dans ce carré militaire, il est mort pour la France. Ne l’oublions pas. Aujourd’hui, ce sont ses petits-enfants qui se tiennent à mes côtés pour rendre un hommage à leur grand-père Alphonse et déposer, avec moi, au pied de la croix marquant sa sépulture, cette plaque récupérée dans des circonstances particulières. Par ce geste, nous rendons aussi un hommage appuyé aux millions de veuves et d’orphelins, Pupilles de la Nation, qui, pendant et après la Première Guerre Mondiale, ont affronté les immenses difficultés résultant de la disparition d’un mari et d’un père. Ayons une pensée pour eux. »