Beaucoup d’informations erronées circulent, à Mèze, sur la centrale d’enrobage à chaud installée de manière temporaire au lieu-dit les Quatre-Chemins, en bordure d’autoroute.
Tout d’abord, la présence de cette centrale n’est que temporaire. Elle sera en service uniquement durant les 6 mois nécessaires aux travaux de réfection de la portion d’autoroute A9 située entre Sète et Béziers-Est.
Ce type d’installation provisoire est totalement banal sur les travaux autoroutiers car la production d’enrobage à chaud doit, pour des raisons techniques, être effectuée à proximité des chantiers.
Il faut savoir que, de par sa dimension modeste, cette installation, n’a pas fait l’objet d’une enquête publique comme le requièrent les centrales plus importantes, mais uniquement d’une information du public assortie d’un avis purement consultatif demandé au maire.
A aucun moment, l’implantation temporaire de cette centrale n’a été et ne sera soumise à une autorisation ou une décision de la municipalité.
Dans son avis publié en août 2015, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) indique que le terrain qui accueille la centrale, qui appartient à la société d’autoroute ASF, a déjà hébergé des installations similaires par le passé. Elle précise surtout que la société Colas-Méditerranée qui exploite la centrale « prend bien en compte les incidences directes et indirectes du projet sur l’environnement et met en place les mesures adaptées. Elle indique également que le site sera remis en état par le démontage et l’évacuation de l’ensemble des installations et le nettoyage du terrain. »
Henry Fricou, maire de Mèze, a pour sa part adressé un courrier au Préfet demandant que le trafic de camions de granulats généré par l’exploitation de la centrale ne transite pas par la RD 613, déjà trop perturbée par les convois exceptionnels, mais utilise obligatoirement l’autoroute.