Du naissain à l’assiette, le périple de l’huître de Thau
Avant de terminer dans l’assiette, chaque coquillage passe de nombreuses fois entre les mains du conchyliculteur. L’huître creuse se reproduit naturellement. Cependant, le captage des larves n’étant pas pratiqué jusqu’à présent en Méditerranée, l’élevage est issu de naissain (jeunes huîtres de 0,4 à 4 cm) provenant de la côte Atlantique.
Avant de terminer dans l’assiette, chaque coquillage passe de nombreuses fois entre les mains du conchyliculteur. L’huître creuse se reproduit naturellement. Cependant, le captage des larves n’étant pas pratiqué jusqu’à présent en Méditerranée, l’élevage est issu de naissain (jeunes huîtres de 0,4 à 4 cm) provenant de la côte Atlantique.
1/ Les naissains séjournent d’abord dans des filets suspendus, les perlnets ou les lanternes.
2/ Les petites huîtres sont collées 3 par 3 avec du ciment sur des cordes en nylon.
3/ Les cordes sont suspendues sous les tables jusqu’à maturité de l’huître (12 à 18 mois).
4/ Une fois leur taille commerciale atteinte, les huîtres sont hissées à bord des barges conchylicoles et ramenées au mas.
5/ Au mas, les huîtres sont nettoyées, détroquées (séparées manuellement du support où elles sont fixées) et calibrées.
6/ Elles sont mises en pochon quelques semaines pour durcir leur coquille.
7/ Elles sont à nouveau ramenées au mas pour être nettoyées puis conditionnées en bourriche pour la vente.
8/ Beaucoup de conchyliculteurs mézois vendent directement leur production sur les marchés, dans toute la région et même bien au-delà, jusqu’à Lyon, Grenoble, en Provence…
9/ Les amateurs de coquillages n’ont plus qu’à se laisser porter par le plaisir de la dégustation…