Les mois de septembre et octobre, avant l’hivernation de l’insecte, sont deux mois de « pics », en termes de nuisances (transmission de maladies) dues aux « moustiques tigres » (Aedes albopictus).
Il est important de savoir que 80 % des gîtes de reproduction se trouvent à l’intérieur des domiciles privés, sous la forme de toutes petites collections d’eaux stagnantes, sales ou propres. Il est indispensable de les supprimer ou d’empêcher les moustiques d’y accéder afin de prévenir toute prolifération.
La femelle pond ses œufs sur la partie sèche qui jouxte une surface d’eau et ceci dans toutes sortes de réceptacles : vases, fûts d’eau de pluie, pneus usagés, pièges à sable des bouches d’égouts, creux d’arbres en eau, etc.
La mise en eau de ces gîtes par la pluie permet le développement des larves et, après quelques jours, l’émergence des adultes.
À l’approche de l’hiver (quand les jours raccourcissent), les femelles pondent des œufs qui entrent en diapause (ou hivernation) : leur éclosion n’interviendra qu’au printemps suivant, les œufs étant résistants au froid et à l’assèchement. Ces adaptations biologiques confèrent à cette espèce tropicale une faculté d’adaptation à notre climat tempéré.
L’Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen (EID) est l’opérateur public qui intervient à la fois dans le traitement des moustiques et dans la sensibilisation du public. Pour tout savoir sur le moustique tigre et sur les mesures à prendre pour éviter sa prolifération, rendez-vous sur le site : moustiquetigre.org