Découvrez l’origine des noms des rues de Mèze

Aujourd’hui : La rue du Port

Déjà cadastrée en 1768, cette voie de communication était la plus longue de la ville jusqu’au XXème siècle.

Jusqu’à 1930, cette rue sera appelée, avec sa réalisation au cours des siècles, « rue du Port » et « rue du puits d’en Fabre ». En effet, un puits se situait à l’angle des rues du Port et du Docteur Magne.

En occitan « en » signifie « monsieur », « en Fabre » pour « Monsieur Fabre », qui a résidé dans ce quartier, le propriétaire du puits.

Dans la partie la plus large de la rue du Port, le poisson était vendu à même le sol à la fin du XIXème et début du XXème siècle, avant que les nouvelles constructions ouvrent en 1908.

On trouvait aussi, dû à l’essor de la tonnellerie, des distillateurs en eau de vie : en 1828, Adouard J.P et en 1837, Martin Bonnet et Thomas Molinier. Il y avait également des débits de boisson : en 1903, Emile Daumas et en 1905, Gabriel Bondon.


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Aujourd’hui : Les Costes

Cadastré en 1823, ce toponyme correspond à une situation sur le terrain qui fait de ce lieu-dit une hauteur, dominant deux plaines en contrebas. Parfois prononcé « les Côtes », le nom sous forme occitane subsiste « Las Côtes ». Le « chemin des Costes » est l’un des chemins les plus étendus de la ville actuellement.


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Aujourd’hui : Le lieu-dit Cague-Loup

Cadastrée en 1823, ce toponyme subsiste, mais il avait été autrefois remplacé par « Piège à Loup » qui restait plus présentable.

Vers 1950, la municipalité l’a rebaptisé « chemin de Cague-Loup ».

Actuellement, dans cette zone urbanisée, on trouve également le lieu-dit « Cague-Loup ». Il est fort possible que dans les siècles passés, des animaux sauvages aient séjournés dans ces parages.


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Aujourd’hui : La rue des Mourgues

Cadastrée en 1900, cette voie se nommait « rue Pleite du Barreau ».

De l’occitan « barrals » signifiant « baril » et « pleite » en provençal voulant dire « conflit ». Il est fort probable que des habitants aient été en conflit d’intérêt avec des marchands d’huile qui occupaient ce lieu.

Vers 1930, la municipalité a rebaptisé cette voie de communication « rue des Mourgues » du latin « morga », « moine ». Des religieux étaient en effet en ce lieu au moyen- âge. Le château des premiers seigneurs de Mèze s’étendait sur la « rue des Mourgues ». La chapelle des Pénitents  était la chapelle Castrale Notre Dame, beaucoup plus petite alors.


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Aujourd’hui : Le chemin du Romany

Cadastré déjà en 1823, cette longue voie de communication porte un nom qui fleure bon la nature. En botanique, le « romani » est la forme francisée de « romarin ».


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Aujourd’hui : Le lieu-dit Creissels ou Creyssels 

Apparaissant dans le Compoix de 1500, cadastrée en 1823 et en 1939, ce toponyme est associé à une propriété.

Le nom vient de « craissel » car la nature du sol était faite de « craie », le nom ancien « creissèles » en occitan.

Originaire de Creissels, une commune française dans l’Aveyron, la Dame de Creissels bâti cette demeure seigneuriale en 1500 et y demeure jusqu’en 1709. La noblesse était habituée à ce lieu comme l’était Armand de Bourbon, prince de Conti. Toujours en vogue sous Louis XV, ce fut aussi la demeure du chevalier de Latude. De nombreux propriétaires se sont succédé depuis la Révolution.

Aujourd’hui, le Domaine de Creyssels est occupé par la famille Benau qui a développé une ferme-auberge de renom et un domaine viticole de grands crus que Julie continue de faire prospérer.


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Aujourd’hui : La rue Bories


Cadastrée en 1900 « rue de Bories », cette voie mène à l’école Clemenceau, autrefois appelée « école Louise Michel », l’école des filles.

Cette rue porte le nom d’une illustre famille Les « De Bories ». Issu du Languedocien « Boro », signifiant « maison rurale isolée, petite ferme ».

Joseph, Jacques Charles De Bories, né en 1797, est avocat du Roy au présidial de Valence, 1er suppléant de la Justice de Paix sur le canton de Mèze, maire de Mèze de 1815 à 1817 et de 1840 à 1848.

Sa fille Guillemette épouse Pierre Dominique Ronzier et deviendra la 3ème propriétaire du « château des Muret », aujourd’hui appelé le « Château de Girard ».

En 1908, la municipalité garde le nom de cet illustre ancêtre en ôtant la particule et la baptise ainsi « rue Bories ».

Le « Présidial » est le « Tribunal de Justice » de l’ancien régime qui fonctionnera jusqu’au XIXème siècle, avant que les « Palais de Justice » ne leur succèdent.

 


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Aujourd’hui : La rue Domergue


Cadastrée en 1900, cette voie de communication porte le nom d’une lignée d’habitants très investie dans l’essor de la ville : « Les Domergue ».

Issu du Latin « Dominicus », « Domergue » est une forme répandue dans le midi de la France, et apparaît vers 1750. Quelques 3400 portent ce patronyme dans le Gard et l’Hérault.

La famille Domergue apparait à Mèze au début du XVIIème siècle. Ils vont avoir plusieurs résidences avec l’accroissement de leur fortune.

Tour à tour, « les Domergue » plantent de la vigne au Mas de Garric, sont tonneliers-négociants en vins, propriétaires de bateaux, de bœufs, actionnaires dans un vapeur, propriétaires du « Terrain de l’Auberge » située au 6 de l’Avenue de Pézenas (une ligne de messagerie de poste à chevaux, nouvellement créée entre Sète et Agde, un concurrent des Benist, maitres et maitresses de poste sur la ligne Montpellier-Béziers).


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Aujourd’hui : Le Mas de Garric  


Ce lieu et l’ancien mas d’exploitation agricole ont pris le nom de la végétation qui les entoure, c’est-à-dire le « Garric », le chêne nain qui forme des fourrés impénétrables.

Cadastré en 1823, ce lieu, à vocation agricole, a donc pris le nom de la végétation environnante.

Déjà au début du XIXème siècle, Simon Domergue était un exploitant des vignobles. Aujourd’hui, le Mas de Garric garde toujours une vocation agricole, une partie des bâtiments sont également exploités par la collectivité.


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Aujourd’hui : La rue François Besse


Cadastrée en 1900, cette voie se nommait « rue Saint Joseph ».

En 1908, la municipalité baptise ce lieu du nom d’un prédécesseur « François Besse ».

Célèbre Famille, François Besse sera maire de Mèze de 1850 à 1851 et en 1876 par délégation spéciale. Son petit-fils Frédéric sera imprimeur. Son entreprise « Imprimerie Moderne » était dans la « rue des Artistes » (appelée « rue Marius Laurez » aujourd’hui), puis « boulevard des Casernes » (« boulevard Foch aujourd’hui).


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Aujourd’hui : La place Honoré Roques


Cadastrée en 1900, « place de la Pompe Vieille », cette place comme son nom l’indique a toujours vu émerger de l’eau. Encore aujourd’hui, c’est une fontaine Wallace qui offre son doux chant.

Sir Richard Wallace, 1er baronnet, né à Londres en 1819, est un collectionneur, philanthrope et membre du parlement britannique, marié à une française Amélie de Castelnau. Il offrit grâce à sa grande fortune des ambulances pendant la guerre de 1870-1871 et également des centaines de fontaines qui portent son nom. Ces fontaines qui étaient en vogue entre 1870 et 1875, sont créées par Charles-Auguste LeBourg.

En 1955, la municipalité Montet rebaptise cette place agréable du nom d’« Honoré Roques ». Né à Mèze en 1874, cet enfant de la cité du Bœuf est un amoureux de la mer. Il peindra de nombreuses « Marines » et devient célèbre entre les deux guerres. Il offre plusieurs de ces œuvres baignées de couleurs au Musée Paul Valery à Sète. La Marine « Impératrice Catherine » trône, quant à elle, dans le Hall du château de Girard à Mèze.


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Aujourd’hui : La rue Pépin


Cadastrée à la fin du XIXème siècle, cette voie allait du « Champ de Mars » (l’Esplanade actuelle) à l’Etang de Thau.

Issu du germanique « pipin », ce patronyme était utilisé par Charlemagne et sa famille, Pépin 1er le Bref, Pipinnides.

Aujourd’hui, ce nom est le plus usité en Savoie, Nord et Normandie. Dans une moindre mesure de l’Hérault à la Lozère en passant par le Gard et les Pyrénées Orientales.

On peut décliner ce nom en « paippin », « peipin » ou « paypin », diminutif : « papineau » ou « papinot ».

Pierre Pepin était Consul de Mèze en 1700, membre de la Confrérie des Pénitents Blancs. Il a pris une part active dans l’agrandissement du Port.


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Aujourd’hui : Le Sesquier


« Le Sesquier » apparaît sur le cadastre de 1823 sous l’appellation « Les Sesquiers ». Ce toponyme issu du lexique occitan se rapporte à un lieu où pousse la « sesca » qui est la massette d’eau, le typha, nom botanique le « typha latifolia ». Cette plante pousse dans les lieux humides, voire marécageux, ce qui est le cas.

On trouve aussi cadastré en 1823, l’appellation « Sesquiers paunes » « Sesquiers » est le terme « sec » en occitan, plus approprié pour les hauteurs au sol plus aride.

« paunes » semble être le patronyme d’une famille autrefois installé en ce lieu et vient du verbe « pauner » signifiant « acquitter sa dette ».


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Aujourd’hui : La rue Charamaule


Déjà cadastrée en 1768, cette voie de communication est le prolongement en « U » de la « rue de Gratte Couyre », « rue Grattecoudes ».

En 1908, la municipalité rebaptise alors la voie la plus étroite « rue Gratte-Coudes » et l’autre partie de la voie « rue Charamaule ».

La Famille Charamaule

Charamaule Jean Antoine, né le 24 septembre 1743 à Mèze, fils de Charamaule Jean Antoine, propriétaire, Consul de Mèze en 1772 et 1773, et de Marie Martel.

Charamaule Louis-Marie, né en 1787 à Mèze, fils de Jacques Antoine Charamaule et de Marie Martel, propriétaire et notaire. Vers 1810, Il épouse en juste noce Marie Antoinette Granal et ont une fille : Marie Victoire Mathilde. Louis fut Maire de Mèze de 1820 à 1828.

Charamaule Hippolyte Millon Victor, né à Mèze le 23 avril 1794, fils de Charamaule Jean Antoine. Il étudie le droit et devint l’un des avocats les plus réputés de l’Hérault. Député de l’Hérault, il est question de sa candidature en 1877. Il prend une part très active au Palais Bourbon lors des Trois Glorieuses. Il réside à Lunas et décède en 1885.

Charamaule Marie Victoire Mathilde, née à Mèze le 3 février 1814, sans profession. Elle épouse vers 1830 Georges Charles Benoît Constantin Bouliech qui a une importante maison de négoce ainsi que des chaix. Constantin fut Maire de Mèze de 1851 à 1859. Marie décède le 19 juillet 1858 à l’âge de 44 ans.


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Aujourd’hui : Le Pallas


Cadastré en 1829 et en 1939, ce toponyme apparaît dans les noms d’un ruisseau et d’un chemin. Le nom apparaît pour la première fois vers 960 et a toujours été présent. L’étymologie de ce nom serait du latin « palatium » signifiant « palais ».

Au Moyen-Âge, ce terme désignant la demeure d’un seigneur ou d’un évêque et de son église Sainte Marie, bien plus modeste qu’un « palais » au sens moderne.

Aujourd’hui, il n’en reste que quelques pans de murs dans la garrigue, proche de Loupian.


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